Célia Houdart

© H. Bamberger/P.O.L

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celiahoudart.com
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Publications

Tout un monde lointain
P.O.L.
août 2017
208 pages, 14 €
ISBN : 978-2-8180-4229-8

 

Gil
P.O.L.
janvier 2015
240 pages, 12,5 €
ISBN :
978-2-8180-2124-8

Après des études de Lettres et d’Histoire de l’Art et dix années dédiées à la mise en scène de théâtre, Célia Houdart se consacre à l’écriture. Elle est l’auteur de cinq romans : Tour un monde lointain P.O.L, (2017), Gil, P.O.L, (2015), Carrare, P.O.L, (2011)(prix Françoise Sagan), Le Patron, P.O.L, (2009), Les merveilles du monde, P.O.L, (2007) et de deux essais : Georges Aperghis. Avis de tempête, édit. Intervalles, (2007) et French Riviera. Promenade autour de la villa E – 1027. Éditions P collection Les Contemporains (2016).

Son oeuvre comprend des textes pour le théâtre, la musique et la danse. Elle écrit aussi pour l’art contemporain (textes de catalogues, articles)(Graziella Antonini, Iris Levasseur, Pierre Ardouvin, Félicia Atkinson, Yann Sérandour, Julien Bismuth.)Depuis 2008, elle compose en duo avec Sébastien Roux des pièces diffusées in situ : parcours sonores, installations.

Elle est régulièrement invitée à mener des workshops d’écriture de création dans des écoles d’art, en France comme à l’étranger : Beaux-Arts de Quimper, Head (Haute école d’art de Genève), l’HEAB de Berne (Master of Arts in Contemporary Arts Practice), Institut littéraire de Bienne, EnsAD, Institut français de Sendai (Japon). Depuis 2015, elle est responsable du Studio Ecritures de l’ENSCI-Les Ateliers à Paris.
Célia Houdart a été lauréate de la Villa Médicis hors-les-murs, de la Fondation Beaumarchais-art lyrique, du Prix Henri de Régnier de l’Académie Française pour son premier roman, du prix Françoise Sagan 2012 pour Carrare (P.O.L) et du Prix Littérature et musique de la Ville de Deauville pour Gil (P.O.L).

 » Presque tous les personnages de mes roman entretiennent un lien privilégié avec les éléments. Et tout a lieu, dans mes livres, sur le fond mouvant d’une nature omniprésente. Dans Carrare, le marbre dicte la poétique même du récit. Les personnages sont reliés par le motif de la pierre, qui offre comme une veine commune à tout et tous les êtres. J’aime l’idée de réinscrire l’humain dans un monde plus grand que lui, ou le rattacher au sous-sol, à un monde souterrain, minéral, très ancien, géologique. J’aime, je crois aussi, l’idée de trouver dans la nature non seulement une palette (matériaux, couleurs, nuances), mais aussi une idée de rythme. La nature n’a pas peur du vide, des reprises, des arrêts nets. Mon goût pour le montage cut ou l’ellipse vient de là, je crois, autant que de mon amour du cinéma. J’aime par ailleurs les détails, en tout. Dans la vie comme dans mes rêves. J’essaie d’en faire quelque chose, une expérience partageable dans mes livres.

S’il fallait dégager une constante, ou un motif un peu obsédant, je dirais peut-être que mes romans sont tous plus ou moins des romans d’apprentissage, d’initiation. Dans Tout un monde lointain, c’est le paysage lui-même qui est une initiation. » Célia Houdart