Pascal Convert

Portrait Pascal Convert 2015

Pascal Convert, 2015

Site de l’artiste

www.pascalconvert.fr


Publications

Pascal Convert, Commence la grande lumière du Sud-Ouest
Didier Arnaudet, à paraître en avril 2015
Éditions confluences
ISBN : 978-2-35527-170 0


Actualités

Pascal Convert
Cristallisations
13 février – 12 avril 2015
La Galerie Saint-Séverin
4, rue des Prêtres-Saint-Séverin
75005 Paris

Né en 1957, Pascal Convert est plasticien, auteur de films documentaires et écrivain. La question de la mémoire et de l’oubli est au coeur de son oeuvre. Il interroge l’intime, la politique et l’esthétique, en utilisant des matériaux comme le verre et la cire qui évoquent le temps, la lumière, et la rémanence du passé.

En 1987, vivant alors à Bordeaux, il recouvre de panneaux de verre clair les boiseries d’une pièce de son appartement. Intitulée Appartement de l’artiste, cette œuvre inaugurale puise son inspiration dans La Lumière du Sud-Ouest de Roland Barthes dont il lit les ouvrages dans le cadre de ses études de Lettres. En 1989 et 1990, il est pensionnaire de la Villa Médicis. Il montre son travail à la galerie Jean-François Dumont, Bordeaux (1987 et 1989), à la galerie Pietro Sparta, Chagny (1994 et 2000), à la galerie Eric Dupont, Paris (2009, 2011 et 2014), au Jeu de Paume, Paris, à la Villa Arson, Nice, et également à Moscou, New Delhi, New York…

Jean-Louis Froment, alors directeur du capcMusée d’art contemporain de Bordeaux, lui organise une exposition monographique en 1992. En 1998, Georges Didi-Huberman consacre un livre, La demeure, la souche (éditions de Minuit), à la singularité de sa démarche, et prolonge, en 2013, cette réflexion, à partir de la sculpture Le temps scellé, dans Sur le fil (éditions de Minuit). L’amitié qui se noue avec ce philosophe et historien d’art a des implications décisives sur leurs œuvres mutuelles. À la fin des années 90, Convert se rapproche davantage de l’actualité du monde. Ses sculptures en cire inspirées de trois icônes de presse, la Pietà du Kosovo (1999-2000), d’après une photographie de Georges Mérillon, la Madone de Bentalha (2001-2002), d’après une photographie d’Hocine Zaourar, et la Mort de Mohamed Al Dura (2002-2003), d’après les photogrammes extraits de la vidéo du caméraman Talal Abou Rahmed, ont été montrées au Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean (Mudam Luxembourg) dans l’exposition Lamento en 2007, puis à l’ONU, à Montréal, en Suisse et en Italie.

Dès 2000, il commence une recherche sur l’histoire de la Résistance en France. En 2002, dans le cadre d’une commande publique à l’initiative de Robert Badinter, il réalise le Monument à la Mémoire des Otages et Résistants fusillés au Mont Valérien entre 1941 et 1944. Il poursuit ce travail par un documentaire, Mont Valérien, aux noms des fusillés (Arte-Histoire). Il publie en 2007 une biographie historique (éditions Séguier), sur Joseph Epstein, juif polonais responsable des Francs-tireurs et partisans (FTP) d’Île de France, fusillé au Mont Valérien en 1944. Dans le cadre de ce travail, il produit la sculpture monumentale en cristal, Le temps scellé, Joseph Epstein et son fils, présentée en 2009 à l’occasion de La Force de l’Art au Grand Palais, acquise par le Musée National d’art moderne (Centre Pompidou Paris), et réalise pour la chaîne Franco-Allemande Arte le documentaire Joseph Epstein, bon pour la légende. Il publie, en 2011, après quatre années d’entretiens, la biographie Raymond Aubrac : résister, reconstruire, transmettre (éditions du Seuil), et réalise deux films documentaires diffusés sur France 2, consacrés au célèbre résistant. En 2013, sort aux éditions Grasset, La constellation du Lion, un récit autobiographique. Il participe, en 2014, à la Biennale de Busan, Corée du Sud et à l’exposition La guerra che verrà non è la prima au Musée d’art moderne et contemporain de Rovereto (Italie).

En 2015, deux sculptures de Pascal Convert seront installées à La Petite Escalère.