Par l’oreille d’une goutte de pluie, écoute encoreVernissageVendredi 21 septembre, 18h-21h
Vernissage à La Petite Escalère
Vendredi 21 septembre 2018, de 18h à 21h
Inscription préalable, dans la limite des places disponibles, à contact@lpe-jardin.org.
Pour en savoir plus, téléchargez le dossier de présentation ici.
Julie Navarro inaugure la seconde étape de restitution de sa résidence croisée La Petite Escalère x voyons voir | art contemporain et territoire, baptisée Par l’oreille d’une goutte de pluie, écoute encore, après une première étape – Dissoudre le paysage – présentée cet été 2018, au Domaine de Suriane à Saint-Chamas (Bouches-du-Rhône).
» 8 propositions. 8, comme le noeud infini qui lie les territoires, comme le soleil qui se reflète dans l’eau. »
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Fin 2017, La Petite Escalère et voyons voir | art contemporain et territoire, deux associations membres d’Arts en résidence – Fédération Nationale des résidences d’artistes en France, lançaient un appel à candidature pour une résidence croisée dont l’objectif était l’exploration de deux territoires marqués par la prégnance de l’eau en tant qu’élément naturel structurant du paysage et de l’activité humaine. Il s’agissait de proposer à un.e artiste de découvrir et d’interroger deux sites, dans leurs différences et leurs rapprochements – histoires, paysages, usages et pratiques – comme deux défis, deux terres d’imaginaire et de création. C’est l’artiste Julie Navarro qui a été sélectionnée ; elle a passé un mois dans le jardin de sculptures de La Petite Escalère en mars et un mois dans le domaine vinicole de Suriane, au bord de l’étang de Berre, en avril.
« La résidence croisée entre La Petite Escalère et le Domaine de Suriane prolonge mon travail récent sur la perception poly-sensorielle du paysage et les notions d’altérité et mémoire qui l’unissent à l’homme. Les deux sites semblent s’opposer, sur bien des aspects. Seuls, la voûte céleste, qui les recouvre, ou la puissance tellurique qui les porte, offrent un langage commun d’où l’eau, produit ici, à ciel ouvert, des frottements visibles, parfois menaçants, et là, des étincelles énigmatiques. (…). Dans cet environnement, où la lecture du paysage se fait selon la mémoire du corps, l’eau s’érige comme matrice de l’expérience existentielle et écriture symbolique, intuitive et mobile. « Voyelles et consonnes sont fait d’eau et de terre » disait le poète irlandais Seamus Heany. » Julie Navarro
Une programmation inscrite dans le réseau Arts en Résidence.